Δευτέρα 14 Ιανουαρίου 2013

Double Je

E vestigio
From where one stands




J’entends des cris de jeux Vriin, Vrououm, Bing, Bing!
Ce sont les grandes toiles d’Iris qui émettent ces sons.

Oups…! Un dinosaure se projette dans l’air, se casse en deux.
Un boxing game ou un combat contre la peur primaire du monstre?
Man after all is the inventor of his own monsters, comme le yeti de Milarepa, le sage Tibétain, il y a mille ans, devant sa grotte quelque part sur l’Himalaya.
La créature féroce est vaincue!



 Iris se met de nouveau en place, les deux jumeaux gorilles rentrent en jeu. Mais, est ce que c’est vraiment un jeu? S’agit-il des vrais jouets gigantesques ou bien des gardiens Dioscures amusants et en même temps vigoureux garde-corps, garde-âmes de l’enfance? Le jeu en tant que métaphore se met en jeu. Il se moque de lui-même. Il explose en bulles, en balles, en vagues linéaires, part en flèches, devient poisson, glisse, mime, se transforme en cheval de bois jaune, en étoile rouge-Glin ! Such a perfect day !


 -Monsieur, apportez-moi ces jumelles et surtout ne touchez pas a mon télescope, c’est pour avoir accès ailleurs, mon ailleurs, d’ailleurs!

 
Plus loin, Great Gatsby, soucieux de sa créature lilliputienne est englouti dans son gris silencieux-gris de gravure, chaire d’encre, senteur de bitume.

Ex abrupto, de la cour papier mache émergent des créatures ovipares, la calotte poilue, plumage en rayures, fiers d’être ce qui ne peut pas être nommé, créatures hybrides épanouies dans leur syncrétisme animale : dedale, dedalde, ….

  
Iris Fossier exposera  du 30 janvier au 23 mars a la galerie Michele Broutta dans le 15eme arrondissement de Paris, au 31 rue des Bergers.

A suivre....