Παρασκευή 11 Σεπτεμβρίου 2009
l'autre babel
Ils parlèrent tous leur propre langue, tous avaient leur propre voix et construisaient les fils de l'homme un tour que son sommet toucherait le ciel.
Ils n'avaient pas besoin des paroles pour communiquer, leurs yeux miroitaient leurs pensées; leur larmes trahissaient leur découragement; leur rides leur fatigue, leurs sourires leurs joies. Ils travaillaient en silence, en harmonie et le tour montait.
Un jour le Programmateur descendit pour voir le tour que les fils de l'homme étaient train de construire et il a fait que tous parlent la même langue pour que l'un soit plus prés de la parole de l'autre.
Des que les hommes ont commence à déguster les mots, ils se sont très vite servis à se différencier, à ne pas être d'accord sur les horaires, les rythmes et les buts. Ils ont commence à ne pas se tolérer, révisionnistes, démagogues, réprobateurs. Ils se sont partagés en groupes opposés. Leurs outils devinrent des armes. Il y en a qui ont été tués. Le tour n' a jamais été construit, il ne se construira jamais.
(L'autre Babel, traduit du livre de Evgenios Trivizas "Le pompier amoureux")
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