E
vestigio
From
where one stands
J’entends
des cris de jeux Vriin, Vrououm, Bing, Bing!
Ce
sont les grandes toiles d’Iris qui émettent ces sons.
Oups…!
Un dinosaure se projette dans l’air, se casse en deux.
Un
boxing game ou un combat contre la peur primaire du monstre?
Man
after all is the inventor of his own monsters,
comme le yeti de Milarepa, le sage Tibétain, il y a mille ans,
devant sa grotte quelque part sur l’Himalaya.
La
créature féroce est vaincue!
Iris
se met de nouveau en place, les deux jumeaux gorilles rentrent en
jeu. Mais, est ce que c’est vraiment un jeu? S’agit-il des vrais
jouets gigantesques ou bien des gardiens Dioscures amusants et en
même temps vigoureux garde-corps, garde-âmes de l’enfance? Le jeu
en tant que métaphore se met en jeu. Il se moque de lui-même. Il
explose en bulles, en balles, en vagues linéaires, part en flèches,
devient poisson, glisse, mime, se transforme en cheval de bois jaune,
en étoile rouge-Glin ! Such
a perfect day !
Plus
loin, Great Gatsby, soucieux de sa créature lilliputienne est
englouti dans son gris silencieux-gris de gravure, chaire d’encre,
senteur de bitume.
Ex
abrupto, de la cour papier mache émergent des créatures ovipares, la
calotte poilue, plumage en rayures, fiers d’être ce qui ne peut
pas être nommé, créatures hybrides épanouies dans leur
syncrétisme animale : dedale, dedalde, ….
Iris Fossier exposera du 30 janvier au 23 mars a la galerie Michele Broutta dans le 15eme arrondissement de Paris, au 31 rue des Bergers.
A suivre....